CA Lille 2 : Quelques nouvelles du front ! (Compte-rendus 10 novembre + 15 décembre)


Dans la catégorie conseils… je demande le CA ! Je pioche et bingo, vous voilà servi-e-s ! 🙂

Comme vous avez pu le noter, cela fait déjà quelques temps que vous n’aviez plus eu droits à nos magnifiques compte rendus de conseil, en CA, CFVU, et CF, à Lille 2. Que cela ne tienne, nous n’avions reculé que pour mieux sauter, et nous voilà fraîchement reparti-e-s, doté-e-s des meilleures résolutions, en prévision de la nouvelle année : c’est promis, on s’y tiendra !

Aujourd’hui, nous sommes réuni-e-s pour deux nouveaux épisodes de « Que se passe-t-il dans vos conseils ? », votre mensuel préféré, sortant donc avec retard. Et puisqu’une séance de rattrapage s’impose, je vous livre ici, in expresso (c’est à dire encore plus vite que G.Clooney), non, pas zéro, non pas un, mais bien deux comptes rendus pour le prix d’un ! Pour une fois, oui, vous l’avez bien lu, à SUD, il y aussi des périodes de soldes 😉

 

 

(I) Alors premièrement, abordons ensemble le compte rendu de l’avant dernier conseil d’administration, datant du 10 novembre 2016 :

Bon, ça commence par une présentation du nouveau projet de dossier IDEX (cf nos articles précédents à ce sujet, je ne sais pas comment faire pour mettre un lien, mais une brève recherche sur le site palliera à mon incompétence).

L’objectif ? Selon le Président, il serait question, «d’apparaître parmi les 50 premières universités européennes, dans le cadre du grand établissement de renommée internationale qui intègre la future université de Lille et ses écoles (CNRS, l’INSEERN, le CHRU, les universités (+artois, cambrésis, cote d’opale…)). ». La référence étant, bien évidemment, le classement de Shangai.

La dernière fois, raté, foiré, bim, pas de chance, quelques petites erreurs, et s’en été fichu de l’Université de Lille, et pour cause, comme vous vous en doutiez, nous n’étions pas assez compétitifs/ves !

Le jury soulignait la lenteur de la fusion, selon le président encore, « le souhait du jury international a évolué, leur idée [étant] de rendre à présent les campus Français plus lisibles, quand il y en a plusieurs. »

Nous n’en démordons pas. Et nous voilà alors reparti-e-s pour tenter de marquer enfin l’essai. Sauf que le soucis -et les amateurs/trices de rugby l’auront bien compris- c’est qu’à force de ne nous intéresser que de la concurrence entre les équipes et les sélections des universités les mieux dotées (et pour autant, croyez-nous, elles sont loin de l’être..), on en oublie que le terrain des moins gâtées tombe en ruine !…

Par suite, nous continuons par les questions « études et formation ». Au programme, un bilan global, et quelques chiffres. Nous apprenons notamment que : les effectifs sont en hausse depuis 2010, il y a 2000 étudiant-e-s de plus cette année (en comparatif de date), que la répartition se fait par 26 % en Droit et assimilé, 56 % en santé, 10,5 % en gestion, 7,5 % en sport. Dans le secteur droit, nous avons la plus grosse augmentation en effectifs, car depuis 2014/15, 1ere et 2nde année de sc po ouverte.La part des boursier-e-s est de 23,5%.

Concernant les diplômes, Lille 2 en propose 176, 10 préparations à des concours, et 218 Diplomes Universitaires (DU).

Puis nous passons au capacité d’accueil en STAPS et PACES, qui se restreignent. Unanimité de vote contre des élu-e-s étudiant-e-s.

Au niveau du budget prévisionnel, nous enregistrons un déficit prévisionnel de 2 millions. Première année déficitaire. Causes : dépenses vigipirate inutiles (1million), augmentation naturelle de la masse salariale, et baisse des dotations. Conséquence : On tape dans les réserves du fond de roulement pour les projets, et on fait des économies…

 

 

(II) Et on passe maintenant à un autre bref compte rendu du CA du 15 décembre –le dernier, pour ceux et celles qui ont bien suivi- :

Alors, ça commence par la partie budget prévisionnel, on va devoir voter, et comme toujours quand il est question de sous, c’est clairement un gros sujet. En effet, et, une fois n’est pas coutume, nous serons d’accord avec la présidence pour le dire : si l’État a compensé un certain nombre de charges nouvelles, ce n’est pas le cas de la masse salariale qui a évolué, naturellement.

Résultat, partant d’un fond de roulement de 21 millions, on tombera à 10 fin 2017, car il faudra pour financer opérer un prélèvement d’une 10zaine de millions. Ce qui nous fera tomber en dessous du seuil préventiel (c’est à dire > 13millions, soit 30jours de fonctionnement). Le seuil prudentiel est utile si un soucis arrive (tmtc mouvement social mdr). Dans la plupart des cas, les investissements ont été financés par l’université seule (comme pour l’IUT qui va entraîner une dépense de 7 millions en 2017, moins les fonds européens FEDER qui financeront l’IUT à hauteur de 2,6millions d’euros).

Bon, là où on tombe moins d’accord, c’est quand on nous dit que « ce sentiment de grande aisance est derrière nous, donc il faut être en capacité de faire des économies, et d’etre plus pro-actif dans la recherche de fonds extérieurs. ». Ce qui implique la réduction de 10 % des dépenses dans les composantes par exemple (eh oui, c’est nouveau, ça vient de sortir).

Oui, en somme, casser notre service public en nous autonomisant, en cherchant quelques grains pour subsister dans le privé, en réduisant nos investissements, et en coupant une partie des dépenses en fonctionnement jugées moins importantes des usager-e-s telles que le sport, l’art, la culture, etc. (sig)

On nous dit, que « le projet de budget est soutenable, ambitieux, éxigeant » et que « nous ne porterons pas atteinte aux postes crées ». C’est un point de vue. Après une présentation des documents et explications des chiffres par l’experte en comptabilité on retient notamment qu’ au niveau des recettes on se place à167 millions (dont près de 86 % dotations du service public (142millions)) et en dépenses : 138 millions personnes + Fonctionnement 20 millions + Investissements 17 millions. Nous disposoons d’une capacité d’autofinancement de presque 7millions. Le fond de roulement estimé en 2017 est de 10 millions.  En somme, il aurait 176 millions de dépenses, et 167 de recettes, soit un déficit de 12 millions, que l’on prend sur le fond de roulement.

Puis, les différents tableaux prévisionnels sont mis aux voix. Le tableau 1, sur l’emploi, fait apparaître 31 postes en plus. Il est adopté à l’unanimité. En revanche, je me positionne, en cohérence de mon mandat impératif de section, et du programme de notre liste aux élections centrales, contre le tableau 2 (autorisation), le tableau 4 (équilibre, trésorerie supportera solde budgétaire), le tableau 9 (opérations pluriannuelles), qui organisent concrètement l’austérité à Lille 2. D’autre part, une incompréhension totale du tableau 6 (situation patrimoniale) me contraint à une abstention. (Vous marrez pas, c’est dur à comprendre des tableaux de compta sérieux).

Après ça, on a droit aux demandes de subventions de toute la smala, et ça file droit. 10 % de coupes pour tout, c’est la nouvelle règle, prise sur le tas, en cohérence avec la coupe de 10 % dans les composantes (dont le doyen, représentant en FSJPS est par ailleurs présent). Je m’abstiens à à peu près tout (Sport, association théâtre & culture), par principe, et parce que voter contre serait empêcher une subvention au final, sauf pour le Tennis, ou la coupe représente moins de 100 euros en proportion.

Nous passons alors au 5ème point de l’Ordre du jour, avec approbation de la convention quinquennale de site entre les universités, Centralle Lille et le CNRS à l’unanimité.
Puis, le programme financement chercheur citoyen, mais le vote ne se fait pas, du fait d’un avis négatif de la commission du conseil régional, ce qui invalide de facto. Je demande pour quel motif la commission invalide le projet, le trouvant personnellement pertinent, mais le président ne sait pas, ce qui est en toute logique normal (ça m’apprendra à poser des questions débiles).

Le CA se termine par la demande d’une élu-e FSU d’ajout à l’Ordre du jour du prochain CA d’une création de commission des finances. Avis peu enthousiaste de la présidence et de sa cour, qui laisse entendre l’inutilité d’une pareille commission.

 

 

Allez, bonnes fêtes, bonne année, et à la prochaine ! :p

Votre dévoué élu CA qui pense (parfois j’avoue) à déserter,
Rémy, pour les intimes

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