Notes de la Commission Recherche du 18 mai



NB : Pas de notes de la réunion du 6 avril. Pour cause, l’unique point était une présentation de l’outil bibliométrique, particulièrement utilisé dans les disciplines médicales et que certain.e.s voudraient imposer aux SHS. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour.


I) Fusion des universités


Le nouvel organigramme de la Direction de la Recherche est présenté. Un Service des Écoles Doctorales harmonisera les pratiques entre les 6 écoles doctorales, ce qui n’est pas très rassurant (pratiques sur les inscripptions notamment). Des « souplesses » seront néanmoins prévues. La responsable du service est l’actuelle responsable du service des affaires doctorales à Lille 1.
Il y aura un guichet unique d’accueil des doctorant.e.s mais les ED garderont leurs bureaux actuels. L’augmentation du nombre de contrats fléchés, comme c’est la pratique à Lille 1, inquiète le secteur SHS.
Le statut des enseignant.e.s, les référentiels horaires et les primes, cela se discute dans les Comités Techniques et dans les Conseils Académiques restreints (sans les doctorant.e.s). Pour l’instant, ces réunions ne se penchent que sur les procédures.

A noter que les élections à l’Université de Lille auront sans doute lieu en novembre. Et la campagne semble déjà débuter.


II) ISITE


L’ISITE (Lille ISITE/illicite, jeu de mots) a été attribué à Lille. Il prendra la forme d’une « fondation » dont la Présidente de Lille 3 prendra la Présidence. L’ULNE (Université Lille Nord-Europe)  inclut l’Université de Lille et les grandes écoles. On ne sait pas si cela signifie un nouvel établissement ou pas à l’avenir. Pour l’instant, l’ISITE est structuré autour d’un bureau exécutif et des « hubs » (santé, sciences pour la planète et monde digital). A noter que 20% du budget est fléché sur les SHS. Cela passera potentiellement par des appels à projets spécifiques.


III) Écoles Universitaires de Recherche (EUR)


Il s’agit d’un autre appel à projet, encore peu clair, pour des subventions à certaines filières de master et de doctorat. Il s’agit du même modèle  que les appels à projets (ISITE, IDEX). Se pose la question de la capacité pour ces EUR à délivrer des doctorats. Sans oublier l’inégalité entre ces formations d’excellence surfinancées et le reste des doctorats.

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