Université en danger !


Depuis 1994, a été négociéé puis signée à l’OMC une série d’accords visant la commercialisation des services (AGCS) et au-delà, la suppression de toutes barrières (sociales) empêchant le triomphe du Marché libre. Un premier pas dans l’application de ces accords fut orchestrée au sein de l’UE avec la conclusion de la stratégie dite de Lisbonne, dont découlent notamment la directive Bolkestein et celles ordonnant la privatisation des secteurs du tourisme, de l’énergie, de la communication et des transports. Face à l’hypertrophie des services publics et des administrations, la libéralisation des services apparaît donc, aux yeux de nos gouvernements, comme l’unique porte de sortie pour notre société, trop longtemps protégée des effets destructeurs du Marché. Sous les notions de gouvernance, de rentabilité, d’efficience, de mise en concurrence et de compétitivité, se profile le projet néo-libéral inspiré du modèle américain, dont tous rêvaient depuis longtemps. C’est ainsi que, sous la pression de la Commission, la France a appliqué fermement mais volontairement les grandes lignes du dogme bruxellois, par une réforme managériale de sa Loi des Finances et une série de privatisations ( La Poste, SNCF et EDF), qui menacent à présent l’Enseignement Supérieur. Prochaine cible : l’Université. Déjà en 1999, la Déclaration de Bologne préparait « l’adoption d’un système de diplômes facilement comparables (…) qui se fonde essentiellement sur deux cursus, avant et après la licence » afin d’assurer « une meilleure compétitivité du système européen d’enseignement supérieur. » Déjà en 2003, nos Universités ont dû se mettre à l’heure européenne en refondant l’organisation des études (ECTS, LMD) qui, au lieu de simplifier les parcours, est venue brouiller l’évaluation et la certification des diplômes, établissant de nouvelles césures entre les niveaux de qualification. Mais aujourd’hui, c’est la libéralisation des Universités, prévue depuis de longues années (rapport Fillon), que l’on nous impose sous couvert d’un manque de prestige, de compétitivité et d’efficacité. Le rapport Hetzel, qui résulte d’un « débat public » entre les Présidents et professeurs d’Université, les chefs et cadres d’entreprise, les syndicats professionnels et étudiants (soi-disant représentatifs), prétend ainsi répondre aux problèmes de la Jeunesse par une refonte de la mission et de la gestion des Universités. Parce que les étudiant-e-s ont « peur » du marché du travail, qu’ils se trouvent perdu-e-s dans le labyrinthe des formations et qu’ils vivent dans une forte précarité de statut et de moyens, la création de passerelles entre les entreprises et l’Université apparaîtrait aujourd’hui comme nécessaire et urgente, pour tisser des liens de confiance, imposer les cadences du Marché du travail et enfin, optimiser la participation du Capital à l’effort national de croissance et de progrès.

Rapport Hetzel : Universités en période de soldes, prix sacrifiés !

1. Orientation : « Descolarisez ! Descolarisez ! Il n’en restera rien ! »

Le rapport Hetzel se fait l’apôtre de « l’orientation active ». Se dégageant de l’élitisme qui la caractérise historiquement, l’université se veut aujourd’hui être un lieu ouvert à tous, un lieu dans lequel chaque individu, quelque soit son origine sociale ou culturelle puisse être capable de participer à la construction d’un savoir collectif et public. Malheureusement, cette vision est aujourd’hui remise en cause au nom d’un pseudo réalisme pragmatico-économique. En effet, il y a selon le rapport Hetzel, un « gâchis humain qui fragilise l’ensemble de notre système d’enseignement supérieur ». L’utilisation de ce terme de « gâchis humain » nous montre bien que l’étudiant-e n’est pas pris-e pour ce qu’il/elle est : quelqu’un de pleinement conscient de ses actes. L’alternative que souhaite nous apporter ce rapport va donc être la substitution du choix des études de l’étudiant-e à l’institution. Bien sûr, cette politique n’est pas clairement affichée telle quelle, et l’on nous dira toujours que le choix final sera celui de l’étudiant-e, mais face à la pression de l’université et des entreprises ceci n’est que baliverne ! Afin de répondre à l’échec des étudiant-e qui entrent à l’université qui en ressortent non diplômés ou qui échouent lors de leurs premières années, le rapport souhaite donc « repenser profondément l’orientation des étudiants ». Concrètement comment cela va-t-il se passer ? Des mesures vont être mises en place afin d’inciter de plus en plus tôt les jeunes à suivre « des filières rentables et pleines de débouchés ». En gros plus de liens avec le monde de l’entreprise et de plus en plus tôt, sensibilisation accrue lors des conseils de classes du lycée sur les choix d’orientation de l’étudiant-e, avec en plus un « avis » donné par l’université dans laquelle l’on souhaite s’inscrire. Où réside le choix du-de la futur-e étudiant-e lorsque autant d’avis lui sont donnés par autant de structures qui représentent l’autorité ? Le rapport veut ensuite mettre en place un véritable flicage de l’étudiant-e pour vérifier en permanence s’il reste actif et assidu lors de sa formation, pas le droit à l’erreur ! Sinon réorientation… Les conclusions de ce type de politiques sont déjà anticipables, les jeunes issus des classes les plus pauvres et les moins informées, et dont les conditions de vie ne favorise pas la « performance scolaire » telle que l’on entend aujourd’hui seront réorientés rapidement vers des filières jugées productives pour finir en tant qu’homme outil/marchandise au service du patronat. Tandis que les plus riches, les plus mobiles et les plus informés auront les moyens financiers humains et matériels pour poursuivre leurs études dans des filières considérées aujourd’hui comme non rentables et qui seront à terme aseptisées de tout ce « gâchis humain », de toute possibilité d’ouverture sur l’esprit critique et de toute pluridisciplinarité. De plus, les financements de cette orientation active ne viendront pas de l’Etat puisque celui-ci se désengage du service public, mais sûrement par l’augmentation des frais d’inscription qui se fera aux dépens des étudiant-e-s les moins favorisé-e-s et qui ira encore une fois à l’encontre de cette vision d’une université ouverte à tous qui nous est si chère et pour laquelle le rapport fait semblant de s’engager.

2. Autonomie : « Y a pas à s’inquiéter ! les moutons s’ront bien gardés ! »

Pour parfaire le tableau, les partisans du rapport Hetzel se montrent les premiers défenseurs d’une Université “ de plein exercice ”, bénéficiant d’une pleine autonomie ” pour qu’enfin la France rayonne sur “ le marché mondial de l’enseignement ”. Mais quelle autonomie ? pour quelles performances ? Car la gouvernance qu’exalte le rapport, vise certes à intégrer en toute confiance les “ parties prenantes ” de l’Université, pour une meilleure gestion et utilisation des financements. Mais aucune disposition ne précise le poids, ni l’égalité d’accès au pouvoir de décision de chacun. Au nom de la gouvernance, et au delà de leur présence en “ conseil de classe élargi ”, pour orienter les futurs étudiants, les milieux professionnels seront conviés à participer aux CA des Universités pour cette fois contrôler en amont l’offre de formation. D’abord prévu pour une séance spéciale dédiée à l’Emploi, le rapport va plus loin : il préconise à terme la généralisation de ces CA mixtes, dont la présidence pourraient très bien revenir à des personnalités issus du monde professionnel. Mais quelle légitimité auront ces dernières à siéger et décider en CA, alors qu’elles ne portent que des intérêts justement extérieurs au monde universitaire ? De la même façon, le poids des représentants du pouvoir économique se verra renforcer par l’éclatement du pouvoir qu’engendre la multiplication d’organismes “ indépendants ” ayant pouvoir d’injonction et de sanction vis-à-vis des Universités. Il est en effet prévu que la gestion des cartes de formation revienne à deux entités, la Commission de l’enseignement professionnel (CEP) et la Direction générale de l’enseignement supérieur (DGES), alors que la répartition de la dotation globale de fonctionnement serait à la charge du Haut conseil indépendant de l’enseignement supérieur (HCIES). Pourquoi finalement s’alarmer face à la création de ces entités “ indépendantes ” ? Non seulement la composition de ces organes ne sera pas soumise au contrôle démocratique mais surtout, les décisions qu’elles prendront au sujet de l’orientation et la formation des étudiants, reposeront sur les évaluations d’une agence encore plus occulte, l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES). On peut deviner et craindre au final que la gestion des Universités, diluée dans une nébuleuse d’organismes extérieurs, échappe aux acteurs qui la font vivre pour se retrouver entre les mains du Patronat. C’est ainsi dans la droite ligne d’une libéralisation du service public que le rapport Hetzel entend favoriser l’ouverture du capital de l’Université pour permettre aux entreprises de rentabiliser à souhait leurs investissements en formation. On devrait donc bientôt voir le financement s’ouvrir “ encore davantage aux collectivités locales mais aussi au secteur économique privé et associatif ” et ce, dans le but précis de “ donner toute leur place aux représentants des milieux professionnels dans la construction et l’évaluation des formations et des filières ”. Mais attention ! Si “ l’embauche d’un jeune diplômé [représente effectivement] un investissement pour l’entreprise, plus les études sont courtes, moins l’investissement est coûteux à la fois en terme de formation et de salaires ! Multiplication des BTS et DUT, sélection accrue après la licence, développement des filières jugées rentables… en fin de compte, c’est tout bénéf’ pour le MEDEF !La gouvernance présentée ici comme la “ 3e voie ” des services publics, n’est à nos yeux qu’une subtilité supplémentaire pour légitimer le retrait de l’Etat et par conséquent le retour des élites et du contrôle social. Mais que deviendra l’Université sans ses chercheurs et des savoirs fondamentaux ? Un CFA ? Et d’où naîtra l’esprit critique ? De Phone House ?

3. Recherche : « Cherchez tranquilles, le MEDEF trouve pour vous ! »

Un autre aspect du rapport est relatif à l’accentuation de l’intrusion du patronat dans les décisions en matière de politique de la recherche. « L’une de nos préconisations est de prévoir la présence possible d’un représentant du monde des employeurs au sein du conseil de l’école doctorale » (p.45). Pourquoi serait-ce aux chefs d’entreprises de modifier l’université et non l’inverse. Pourquoi des étudiants et des chercheurs n’auraient-ils pas leur mot à dire au niveau de la politique de recrutement et des orientations des entreprises en ayant un droit de vote dans LEURS Conseils d’Administration.

Demander leur avis aux patrons revient à privilégier la recherche à court terme, générant un retour sur investissement plus rapide. Cela se ferait, bien entendu, au détriment de la recherche fondamentale, laquelle prépare les bases théoriques indispensables aux applications de demain.

Hetzel et consort veulent ensuite nous faire croire que le marketing des universités joue un rôle fondamental dans la reconnaissance de leurs étudiants. « Développer un marketing des universités françaises et de véritables stratégies de communication… » (p. 47). Le rapport cite le MIT (Massachusetts Institute of Technologie), Harvard, Stanford, ou encore Cambridge. Dire que ces universités vivent sur leur nom est une imposture ! Si ces facs sont renommées, c’est que les crédits de recherche, notamment en recherche fondamentale, suivent. C’est uniquement pour cette raison qu’elles peuvent attirer des doctorants du monde entier, qui viennent chercher des conditions de travail correctes et une juste reconnaissance de leurs compétences. Les budgets de recherche du MIT, par exemple, proviennent à plus de 75% du gouvernement fédéral, c’est à dire de financements publics. A peine 15% de ces budgets émanent de l’industrie, sous forme de contrats de recherche, dont la problématique est déterminée par les chercheurs eux-mêmes. Pour rendre les universités attractives au niveau mondial, exigeons l’augmentation des financements publics de la recherche !

Il est également préconisé de créer des « chaires d’entreprise » (p.56). Voilà où nous en sommes ! Demain, le PDG de Phone House ou un banquier quelconque aura autant de légitimité à enseigner sur nos campus qu’un maître de conférence ou un prof d’université. Il semble peu probable qu’un émissaire de Auchan vienne expliquer aux étudiants les subtilités du droit du travail ou l’importance historique de l’engagement syndical…

Page 62, on nous explique qu’il « faut aussi stimuler les financements privés sous toutes leurs formes ». Une fois de plus, on nous propose de mettre le pouvoir décisionnel en matière de recherche entre les mains de patrons incompétents sur la question. Il serait impossible, nous dit-on, d’aliéner l’université par un chantage aux financements car, « dés lors que l’on ouvre le financement, car les marges de manœuvre étatiques se trouvent limitée en la matière, la diversité et la multiplicité des sources de financement est justement susceptible de constituer le meilleur rempart possible par rapport à l’omniprésence d’un financeur ». Et d’un groupe de financeurs ? Les oligopoles capitalistes (’SFR, Bouygue, Orange’, ou encore ’Carrefour, Auchan, Leclerc’) ont déjà fait leurs preuves en matière de solidarité patronales. Il est malheureux de constater qu’aujourd’hui, le ciment qui les uni dans leur désir de « toujours plus » et de profits apparaît plus solide que le ciment qui nous uni nous, monde universitaire.

L’arnaque totale : « Le Haut Conseil Indépendant de l’enseignement supérieur et de la recherche »

Le 4 avril dernier a été voté par le parlement la création de l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur). Cette agence va, entre autre, évaluer les unités de recherche des universités. Le CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) a rejeté le 11 septembre 2006, lors d’un vote consultatif, ce point de la loi « Pacte pour la recherche ». Mais la loi est passée quand même. Voilà la considération de certains de nos députés pour la représentation universitaire nationales ! Au sein de l’AERES, AUCUN MEMBRE N’EST ELU !!! Seul le pouvoir politique décide de la constitution de ce collège. Le rapport Hetzel souhaite la création d’un « haut conseil de l’enseignement supérieur », qui déciderait de la répartition des budgets sur la base des compte-rendus (tous les 4 ans) de l’AERES. On marche sur la tête ! Nous serons alors dans une situation où une « agence » n’ayant aucune légitimité universitaire viendra fliquer la recherche sur des bases encore non définies (ce qui est proprement hallucinant) et dira à un conseil « indépendant », n’ayant pas plus de légitimité, à qui donner des sous. Notons au passage que s’ajoute à cela l’entrée en vigueur prochaine des PRES (Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur). Ces « pôle d’excellence », nouvelle lubie gouvernementale, ont pour but de regrouper dans un cadre unique les Universités d’une même ville voire d’une même Région. Un CA unique décidera de l’orientation donnée à la politiques de ce pôle. Seul-e-s des étudiant-e-s de l’école doctorale (thésards) pourront représenter l’intégralité des étudiant-e-s au sein de cette instance. Les premier et deuxième cycle n’auront plus droit au chapitre, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Pire, il sera tout à fait possible de ne trouver que 2 de ces thésards dans le CA. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, le mépris à l’égard des étudiants n’est plus une légende. Le rapport Hetzel confirme l’étudiant dans son rôle de chair à patron exploitable à souhait. Non contents de nous faire trimer toute l’année universitaire et à chaque période de vacances, le gouvernement, bras armé du MEDEF,est en passe de réussir à faire croire au Prolétariat étudiant qu’il est responsable du chômage, de la misère des pauvres et de la mort de l’Abbé Pierre.

Après être parvenu à criminaliser les chômeurs, les syndicalistes, les fonctionnaires, les SDF les immigrés et même les sans papiers, c’est aujourd’hui à notre tour – étudiants, enseignants, chercheurs, personnels AITOS – d’être considérés comme des parasites et des fainéants.

Nos revendications :

  • Refuser l’idée que l’université est responsable du chômage et la mise en accusation de l’université publique
  • Reconnaître les formations générales comme étant fondamentales pour l’émancipation sociale et professionnelle des individus.
  • Retour sur le processus de Bologne et le principe de mise en concurrence des universités.
  • Annulation des accords AERES dans le but de garantir une recherche publique efficace à l’échelle mondiale
  • Pas de sélection ni de frais d’inscriptions à l’entrée de l’université : refus des conseils de classe élargis.
  • Pas de représentants du patronat dans les instances décisionnelles de l’université
  • Accentuation du poids des étudiant-e-s dans les universités et dans la mise en place de leurs politiques.
  • Rémunération des stages au niveau minimum du SMIC dès le premier mois.
  • Reconnaissance des étudiant-e-s comme des futur-e-s salarié-e-s : mise en place d’un salaire social pour garantir l’indépendance financière et ne pas obliger ¾ des étudiant-e-s à travailler pour financer ses études.
  • Suppression des aides publiques à l’enseignement privé afin d’assurer une véritable politique d’enseignement publique.
  • Augmentation des postes et titularisation des précaires (ATER, ATOS…) de l’enseignement supérieur.
  • Pour des Etats Généraux faisant un bilan du LMD dans lequel les étudiant-e-s seraient partie prenante.
  • Maintient d’une université gratuite, laïque et publique par une réelle politique volontariste de l’état en matière financière.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous demandons une réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche à laquelle seraient pleinement associés l’ensemble des acteurs et des actrices de l’université.

SEULE LA LUTTE PAYE !!!

SUD étudiant-e est un syndicat étudiant dont le nom signifie Solidaires Unitaires Démocratiques. Ces trois principes forts servent de guides à nos pratiques.

•Solidaires avec l’ensemble de la jeunesse, le monde du travail, mais aussi contre le chômage, la précarité, les discriminations sexuelles ou raciales.

•Unitaires parce que l’union fait la force, il est nécessaire et important, chaque fois que cela est possible, de faire l’unité autour de débats et d’actions, et ceci avec les acteurs et actrices du mouvement social dont nous reconnaissons la cause.

•Démocratiques dans notre fonctionnement comme dans les luttes étudiantes, les assemblées générales sont le lieu privilégié des débats et des décisions. Toute organisation pyramidale est évitée et l’auto-gestion est privilégiée chaque fois que cela est possible. Le partage de l’information, le respect du point de vue de chacun-e et la recherche de la participation à la vie du syndicat sont les principes qui guident nos fonctionnements interne et externe. Parce que l’union fait la force et parce qu’à l’université comme à La Poste, dans l’Education Nationale ou encore comme à la SNCF, ce sont les mêmes attaques néo-libérales qui remettent en cause le service public, SUD étudiant-e est membre de l’union syndicale Solidaires qui regroupe les syndicats des autres secteurs professionnels. Par cet engagement, nous signifions à nos camarades salarié-e-s notre solidarité et notre volonté de lutter à leurs côtés pour une véritable transformation sociale. Sans oublier nos principes d’unité et de solidarité, notre organisation à Solidaires comme à Sud étudiant-e se veut décentralisée ce qui nous donne une grande liberté d’action et une totale autonomie.

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