Pécresse fait de la com’ grace a Dechavanne


Valérie Pécresse que sa situation de candidate régionale et de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche amène à l’obligation de communiquer sans pour autant pouvoir se risquer a lancer un nouveau projet réactionnaire a trouvée une solution : surfer sur la très sérieuse question des maladies sexuellement transmissible. Bien sur elle n’est pas en mesure d’apporter quoi que ce soit de nouveau mais là n’est pas l’important. Il faut communiquer.

On l’a donc vue dans la presse en compagnie de Christophe Dechavanne (apparaitre a coté de quelqu’un d’aimé des français, c’est toujours utile pour la cote de popularité même si ça n’apporte rien au dossier) pour annoncer la mise en place de distributeurs de préservatifs sur les campus et dans les résidences universitaires.

Posons nous alors la question : Pourquoi cela s’est fait dans les lycées il y a bien longtemps et pas dans les universités ?

Premier élément de réponse, les étudiants sont des adultes et se fournir en préservatif ne constitue pas une complication particulière, en cela la situation est très différente de celle des lycées. En cela la proposition de Dechavanne d’étendre le dispositif aux collèges est bien plus sensé.

Deuxième élément de réponse, il est relativement aisé sur un campus universitaire de trouver des préservatifs gratuitement (centre de santé, mutuelles étudiantes utilisant les préservatifs comme support de communication, associations…).

Troisième élément de réponse, les universités sont parfois réticente a voir des sociétés privées se faire de l’argent via des installations dans ses bâtiments alors même que le manque de m² est dans certains cas assez prononcé.

Au final cette opération est au mieux inutile.

Bravo aux communicants du ministère !

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