Pour un plan de redressement participatif ! Notes du Conseil Académique du 15 novembre 2018


Présent.e.s en étudiant.e.s :

6/11 InterAssos,

1/1 SUD,

0/1 UNI,

0/3 UNEF (prépare le CROUS sans doute !).

A cela s’ajoute l’élu doctorant R2D2.

I) Suppression/fusion de composantes

Le Conseil Académique commence par un point vraiment aberrant : on nous fait voter sur la suppression des Facultés des Humanités et des Sciences Historiques, Artistiques et Politiques (SHAP) en vue de les fusionner. Sauf qu’on ne nous dit rien du pourquoi de cette suppression/fusion de composantes : vous comprenez « il faut séparer le processus institutionnel et le projet en terme de formation et de recherche ». Les élu.e.s syndiqué.e.s doivent d’ailleurs se battre pour avoir ne serait-ce que le vote des conseils des composantes concernées. Résultats : unanimité pour la suppression/fusion moins 4 contre (SUD, CGT, R2D2) et 2 abstentions (SNESup).

II) « Dialogue de gestion » de la pénurie !

En bref, on n’a plus d’argent selon la Présidence et il faut à tout prix éviter la mise sous tutelle du Ministère. Donc, il faut se conformer aux injonctions du Ministère : une masse salariale qui pèse 83% du budget contre 85% aujourd’hui. 2%, si on fait un rapide calcul, c’est 120 postes de titulaires ! La Présidence propose un « plan de redressement responsable » : en bref, réduction des postes (par exemple : aucun départ à la retraite remplacé, soit 40 postes d’enseignant.e.s-chercheur.e.s en moins), une réduction des investissements (des travaux), une réduction des « coûts des formations » (réduction du nombre d’heures de cours en présentiel, mutualisation des cours entre différentes formations)… Côté enseignant.e.s, ne seront ouverts que les postes « offerts » par le Ministère dans le cadre de la loi ORÉ. Pour le reste, les titulaires seront remplacé.e.s pour des contractuel.le.s. Mais, rassurons-nous, la Présidence propose aux élus un plan de redressement participatif avec des groupes de travail et tout pour qu’on gère nous-même la pénurie de moyens !

Mais bon, en fait on ne vote pas. Il n’y a que le CA qui votera. On vote une motion qui dénonce le manque de moyens : unanimité moins 1 contre (SUD) et 6 abstentions. SUD a voté contre considérant que le texte est un moyen pour la Présidence de se dédouaner de sa politique austéritaire. CGT, R2D2 et SNESup ont voté pour, considérant que la motion, si insatisfaisante soit-elle, contient une demande du CAC que la Présidence organise une « journée d’information » des personnels et étudiant.e.s sur la situation budgétaire de l’université.

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