La victoire sur la LRU n’a jamais été aussi proche !


Les assemblées générales et les coordinations nationales se succèdent, démontrant la vitalité et le sérieux de la mobilisation. Les actions très variées de la communauté universitaire montrent sa détermination et sa prise de conscience des conséquence de la loi LRU.

L’an dernier malgré une mobilisation courageuse, le succès n’a pas été au rendez-vous, notamment car la communauté universitaire n’avait pas prise pleinement conscience des conséquence de la loi LRU.

Cette fois la situation a changée, la mobilisation, notamment chez les enseignants chercheurs, est très forte alors que les conséquences de la loi LRU que nous avions annoncées ne se sont pas encore toutes manifestées.

Il est bien sur regrettable que la mobilisation de l’an dernier n’ai pas favorablement aboutie, nous aurions gagné du temps.

Signe de cet embourbement ministériel, Valérie Pécresse lâche quelques miettes et beaucoup de phrases creuses et de mensonges dans l’espoir d’endormir la mobilisation.

Coté phrase creuses et mensonges, rien de très nouveau mais l’étude des miettes jetées à la communauté est intéressante. Outre la tentative d’acheter les présidents d’université, Valérie a promis l’absence de suppressions d’emplois pour l’année 2010-2011. Elle ne reviens donc pas encore sur les suppressions massives décidées pour l’année 2009-2010 qui ont déjà entrainé dans les université l’abandon de nombreux projets et la révision à la baisse de nombre d’autres.

Elle n’aborde pas du tout les créations de postes d’enseignants-chercheurs et de personnels techniques et administratifs qui sont nécessaires pour assurer correctement les missions de l’université.

Elle n’aborde pas du tout le besoin de transformation des milliers d’emplois précaires en emplois dignes de ce nom au sein de l’enseignement supérieur.

Par contre elle attaque régulièrement les personnels de l’université qui selon elle n’y ont pas leurs place, ces emplois méprisés sont par exemple le personnel d’entretien ou de sécurité, aveuglée qu’elle est par son approche fanatique qui veut calquer le fonctionnement de l’enseignement supérieur sur celui du monde marchand sous sa forme la plus extrême. Son modèle étant ces grosses entreprises qui sous-traitent a des petites et moyennes entreprises toutes les taches ingrates pour se décharger de leur responsabilité sociale et environnementale.

Si elle avait ne serait ce que le niveau licence en économie elle saurait qu’il a été prouvé que ce type d’activité ne pouvait pas être assuré par des structures répondant a cette logique marchande mais malheureusement pour nous sa formation a été faite a HEC et c’est le droit qu’elle étudia. Dommage.

Elle lâche des miettes mais presque personne n’est dupe dans le monde de l’enseignement supérieur ou de la recherche, conscients de sa mauvaise foi et de son mépris, les responsables syndicaux ne se déplacent même plus pour aller la voir et elle se voit contrainte de discuter avec des organisations très minoritaires qui elles sont prêtes à signer presque n’importe quoi.

On est bien loin de la démocratie universitaire, bien loin d’une vision politique cohérente, bien loin même du respect élémentaire qu’un ministre doit à ceux qui sont sous sa responsabilité.

Des méthodes indignes d’une démocratie et qui ont des effet dévastateurs sur les missions d’enseignement et de recherche.

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