Coordination nationale à Lille


La coordination nationale à Tours le week-end dernier a décidée d’organiser la coordination de ce week-end à Lille.

Les étudiants et personnels mobilisés des 3 universités lilloises travaillent de concert pour accueillir dans les meilleures conditions possible cette coordination.

Rappelons que les coordinations sont l’émanation des assemblées générales qui se tiennent sur les universités à travers toute la France. Chaque AG qui le peut envoie des mandatés à la coordination pour décider collectivement des actions et orientations que dois prendre le mouvement, l’objectif essentiel étant bien sur l’abrogation de la loi LRU.

Nous avons de bonnes raisons de nous réjouir à l’avance du succès de cette coordination puisque les universités mobilisées sont plus nombreuses de semaines en semaines et donc le nombre de mandatés croit à peu près proportionnellement. Cette coordination promet donc d’être très intéressante et encore plus légitime que la précédente

Car cette mobilisation exemplaire est un formidable élan démocratique, pour ne parler que de Lille1, nous avions lundi dernier dans l’AG plus de 3500 personnes qui après avoir quasi unanimement acté de nouveau le principe de la grève contre la loi LRU ont décidé via 2 votes des modalités d’action de la semaine (arrêt des enseignements mardi et jeudi, maintien de l’occupation de l’amphi Archimède et nouvelle AG lundi 26 à 9h toujours en halle Vallin). 3500 personnes, c’est une mobilisation démocratique de grande ampleur quand on sait que les dernières élections universitaires relatives aux conseils centrauxn’ont réuni que 2484 personnes (avec des bureaux de votes répartis sur tout le campus et une forte communication). On peut logiquement estimer que, au moins en ce qui concerne les étudiants, l’AG est le lieu démocratique le plus légitime qui soit.

Ce grand succès des modalités de décisions démocratique dans ce mouvement massif est une grande fierté pour l’ensemble des militants qui cherchent entre autre par cette mobilisation à préserver le fonctionnement démocratique et autogestionnaire de l’université. Certes le modèle autogestionnaire de l’université est avant même cette loi, partiel puisque les conseils centraux des universités ont en leur sein entre 20 et 30% de personnalités extérieures, ce défaut devra être corrigé dans la loi qui succèdera à la loi LRU qui sera retirée.

Nous espérons que cette abrogation se fera très vite, nous voulons pouvoir de nouveau nous consacrer pleinement à nos études et participer à l’élaboration d’une nouvelle loi qui prendre réellement en compte les besoins de la communauté universitaire.

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