Compte-rendu du CEVU de Lille 2 du 26 novembre 2013


Présent-e-s: 1/10 InterAssos’ 1/1 SUD, 0/3 Unef, 0/2 MET

Le CEVU commence sans quorum. Il y a encore moins d’étudiants que d’habitude. L’ordre du jour, léger, n’est pas vraiment intéressants. En attendant que les élus arrivent, le VP fait quelques annonces.

Le ministère impose 45 crédits en commun entre toutes les licences 1 d’un même secteur. Exemple : les licences du secteur droit c’est–à-dire AES, droit et science politique auront un tronc commun en L1. Pour les masters, quand une mention (exemple science politique) abritera des parcours, il y aura un tronc commun de 30 crédits.
Le ministère impose également une politique « de site » c’est-à-dire régionale ou métropolitaine. L’ULCO pense ainsi à fermer la licence STAPS mention « Management du sport » déjà présente à Lille 2. Les masters où il y a moins de 15 étudiants risquent d’être fusionnés ou supprimés. Cela concerne nombre de masters notamment en recherche en droit.

Le quorum étant atteint, les votes inintéressants commencent: le compte-rendu du précédent CEVU et une modification de maquette d’un DU sont adoptés. La création d’un DU de STAPS est repoussée (pas de vote) car il n’y a pas eu consultation du Pôle Santé de Lille 2 pour les enseignements. Une convention entre Lille 2 (FFBC) et l’ASSIFAA (antenne bancaire de l’apprentissage) est adoptée moins une Abstention (SUD).

Le VP nous informe qu’il y a une 20aine d’Emplois Avenir Professeurs en STAPS et en Droit. Ils sont à temps partiels dans une école et sont étudiants à Lille 2. Ils touchent 900 euros par mois dont les bourses. Ils ont l’obligation de passer un concours de l’enseignement. Cette expérience doit être « valorisée » dans le cursus de l’étudiant : le VP propose que la note du mémoire professionnel spécifique évalué par l’ESPE permette, si elle est supérieure à 10, de gagner des points de moyenne. On est tous d’accord pour dire qu’ils sont complètement sous-payés. Unanimité moins une Abstention (SUD) car on trouve « la valorisation » un peu faible d’autant que le salaire est une misère.

On nous présente ensuite un bilan de l’insertion professionnelles des étudiants. Les étudiants « en recherche d’emploi », 30 mois après leur diplomation, représentent 7 à 9% des diplômés. Pour diminuer ces chiffres et nous faire croire que le chômage de masse n’est pas un problème global, on nous propose CV, réseaux des anciens, stages et autres bagatelles. Les salaires nets médians sont de 1500 en licence et 1900 en master toujours à 30 mois.
Pour l’enquête après 8 mois, on constate que 28% des gens travaillent après une licence généraliste (notamment gestion et STAPS) et 8% sont en recherche d’emploi. Seuls 55% des étudiants continuent en master après leur licence. Le VP se félicite des dispositifs de professionalisation mis en place en licence. Les chiffres à 8 mois sont moins bons qu’à 30 mois (pas étonnant) notamment pour les licences pros (alors que les patrons nous réclamment des « licences » plutôt que des masters jugés trop « chers »). Beaucoup d’étudiants se réinscrivent notamment en master ou en doctorat. 20,5% des masters sont en recherche d’emploi à 8 mois et 16% pour les licences pros. Le taux de réponse est élevé sur les 2 enquêtes : 80%. Un enseignant puis SUD font remarquer qu’il faudrait comparer les statistiques de chaque master avec les statistiques générales du secteur professionnel concerné par le master. Là on n’a pas de comparaison possible donc on ne peut pas tirer grand chose.

On nous présente enfin un simulateur de maquettes et de « coût de formation » (charges d’enseignement).

Le prochain CEVU est le 17 décembre. Il sera suivi d’un Conseil Académique (normalement), fusion avec le CS, qui discutera des questions budgétaires.

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